- aisselier
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⇒AISSELIER, subst. masc.TECHNOLOGIE1. Pièce de charpente servant à fortifier l'assemblage de deux autres pièces et à en empêcher l'écartement.2. Bras d'une roue qui excède la circonférence de cette roue. (Attesté ds BESCH. 1845, CHESN. 1857, Lar. 19e, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Mots rares 1965).Prononc. ET ORTH. — Forme phon. — Dernière transcription ds DG :
'-lyé. — Rem. GATTEL 1841 et Ac. Compl. 1842 ont une 2e vedette avec la graph. esselier(s).
Étymol. ET HIST. — Ca 1170 archit. « pièce de bois qui sert de soutien » (Li Quatre Livre des Reis, éd. E. R. Curtius, p. 125 : Entur le temple de quatre parz fud uns murs de treis estruiz de aiselers, Ki bien furent poliz e asis e afermez); 1469 id. « pièce de bois qui supporte les tirants ou qui forme les cintres » (1469, Compt. du R. René, p. 18, Lecoy de La Marche ds GDF. : Quatre soupentes enferrees dans quatre poutres, pour porter et soustenir le planchier d'icelle armeurerie, ... garnies de poinczons a arcs boutans, de jambetes, entraveaulx et esseliers).Dér. de l'a. fr. aissele « planche » (dimin. de ais), bien que celui-ci ne soit attesté que dep. le 1er quart du XIIIe s., Renclus ds T.-L.; suff. a. fr. -er, (-) remplacé par -ier.
BBG. — BARB.-CAD. 1963. — BÉL. 1957. — BOISS.8. — CHABAT t. 1 1875. — CHESN. 1857. — JOSSIER 1881. — Mots rares 1965. — PRÉV. 1755.aisselier [ɛsəlje] n. m.ÉTYM. V. 1170; de l'anc. franç. aissele « planche », dimin. de ais.❖♦ Techn. Pièce de charpente qui sert à fortifier l'assemblage de deux autres pièces, en général entre une pièce verticale ou oblique et une pièce horizontale. || Aisselier courbe.♦ Pièce transversale renforçant le fond d'un tonneau.
Encyclopédie Universelle. 2012.